Lois en rade, dossiers pourris par le communautaire, gouvernement méprisant... Avant la rentrée, huit jeunes députés (Anne Delvaux, Florence Reuter, Linda Musin, Meryame Kitir, David Clarinval, Georges Gilkinet, Véronique Salvi et Raf Trewingen) racontent leur amertume et leurs rêves gâchés.
Voici un résumé de ma participation au débat :
" A son arrivée à la Chambre, Linda Musin (PS) s'est sentie à ce point "décontenancée par l'ambiance communautaire très spéciale. Je m'attendais à me frotter à l'extrémisme du Vlaams Belang. Mais, à ma grande surprise, j'ai découvert que pratiquement tous les députés flamands voulaient en découdre avec les francophones. La virulence de leurs interventions à la tribune était très forte, quel que soit leur parti."
"Difficile d'avancer dans un champ miné d'ultimatums indécents posés par la N-VA"
"Quand on s'engage dans un travail de député, la durée du mandat est importante. Des élections anticipées réduiraient notre capacité d'action non seulement à long mais aussi à moyen terme. Nos conditions de travail ne sont déjà pas évidentes maintenant. Mais si nous repartions avant l'heure en campagne électorale fédérale, ce serait pire. Selon moi, il faut avoir le courage de surmonter la crise actuelle. Revoter ne serait qu'une fuite en avant." F. Reuter approuve et ajoute " ça ferait la part belle aux partis extrémistes"...
" Si, à la rentrée, on ne parvient toujours pas à mettre en oeuvre l'accord socio-économique conclu entre partenaires de la majorité, je ne verrais plus le sens de ma participation et de celle de mon parti. Attendre la réforme de l'Etat avant de règler les problèmes quotidiens des gens, je trouverais ça indécent".
"Et si je faisais partie du dernier train de députés fédéraux ?"
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