jeudi 21 août 2008

De Standaard 19 août 2008 : Interview

LINDA MUSIN, Députée, 51 ans, bourgmestre de Fléron.

« Se calmer et être raisonnable ».
« Chacun doit se calmer un peu. On entend toujours la voix la plus forte, mais souvent, elle n’a pas grand-chose à dire. Nous devons retrouver raison et aller nous asseoir autour de la table, avec toutes les régions, même Bruxelles.
Les partis francophones sont disposés à entamer des entretiens communautaires.
Nous comprenons l’importance de la réforme de l’Etat, mais il y a aussi bien d’autres problèmes.
Nous ne pouvons plus laisser le socio-économique traîner des mois, pour la simple raison que l’on discute de réforme de l’Etat.
Pour les négociations communautaires, nous devons tout simplement convenir d’un agenda très strict, ce qui permet ainsi de continuer à gouverner dans l’intervalle. Nous devons trouver un nouveau mode de cohabitation, mais le fait que nous soyons flamand ou wallon ne peut être un obstacle à la solidarité.

Y aura t il des élections anticipées ?
« Les parties comme la liste Dedecker et la NVA y auraient peut-être tout intérêt, mais vont-ils alors diriger le pays tout seuls ?
Les grands effets de muscle ne mènent nulle part.
En outre, s’il y avait des élections, que ferait-on après ?
C’est une fuite en avant qui bloquerait à nouveau entièrement le pays.
Si nous nous engageons dans des discussions, nous devons alors nous retirer les élections régionales de la tête.

Avez-vous pu travailler dans ces circonstances difficiles ?
« Je dois avouer que j’ai eu peur lorsque je suis arrivée à la Chambre l’an passé.
J’avais fort peur de me trouver dans le tout dernier Parlement belge. Pendant l’année, cette incertitude a perduré. Il est difficile de travailler lorsqu’on ne sait pas si on aura encore un gouvernement le lendemain.

Certaines choses vous ont-elles effrayée lors de votre première année ?
La banalisation de l’extrême-droite.
L’année passée, les partis flamands ont approuvé sans problème le fait qu’un membre du Vlaams Belang devienne vice-président de la Chambre. Pour les partis francophones, c’était une véritable gifle. Je ne parvenais pas à y croire. »

mardi 12 août 2008

FAVORISER LA FORMATION A L'ECODRIVING.

"Les députés PS Bruno Van Grootenbrulle, Linda Musin, Jean Cornil et Colette Burgeon ont déposé une proposition de résolution pour la promotion de l'Ecodriving...afin que l'ensemble des conducteurs puissent avoir l'occasion d'adopter cette manière de conduire bonne pour l'environnement et pour le pouvoir d'achat. Ils demandent au gouvernement de rendre obligatoire l'apprentissage de l'Ecodriving pour les apprentis conducteurs... également de mettre tout en oeuvre pour favoriser l'apprentissage de l'Ecodriving par l'ensemble des conducteurs par le biais de formations données sur le lieu de travail et par l'octroi d'incitants fiscaux. S'il est vital pour le développement durable de trouver des alternatives crédibles et efficaces à la voiture, celles-ci ne marqueront leurs effets qu'à moyen terme. Dans l'immédiat, il est essentiel que chacun adapte sa manière de conduire pour diminuer ses émissions de CO2 et sa consommation de carburant...l'écodriving permet de réduire la consommation de carburant de près de 12%. En roulant "écodriving", on peut donc économiser près de 200 euros par an. En matière d'environnement, si l'ensemble des conducteurs adoptent l'Ecodriving, on peut diminuer les émissions de CO2 équivalentes à 600.000 voitures par an " Extraits des journaux La Libre Belgique et La Meuse du 12 août 08 ainsi que du Soir du 13 août.

mercredi 6 août 2008

PLAN D'ACTION CONTRE LE SUICIDE


Le 28 mai 08, je demandais à la Ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques. Infrabel. de mettre au point un Plan d'action contre les suicides sur le rail. (QO 5230Réponse B022 - Page : 16/06/2008, 20072008

"Selon la Commission provinciale liégeoise de prévention du suicide,... on se rend compte que pour la Belgique, au nombre des vies perdues, le suicide est au deuxième rang avant les accidents de circulation. Le rail n'est pas épargné par ce phénomène dramatique puisque 74 tentatives et 93 suicides ont été recensés en 2007 et, au vu des chiffres de 2005 et de 2006, on peut même parler d'une macabre régularité.
1. Pouvez-vous indiquer la procédure actuellement en vigueur à la suite de tels drames?
2. Y a-t-il un accompagnement psychologique prévu pour les navetteurs témoins?
3. Le personnel de la SNCB est-il suffisamment préparé pour faire face à tels événements?
4. Existe-t-il des zones géographiques qui sont davantage touchées par des suicides?
5. Si oui, peut-on l'expliquer (voies trop facilement accessibles, manque de surveillance, etc.)?
6. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce plan d'action et sur les dispositifs prévus par le nouveau contrat de gestion d'Infrabel?"

Cette question n'est pas restée sans effets...

Un plan pour lutter contre les suicides sur le rail
La ministre des Entreprises publiques, Inge Vervotte, présentera en automne un plan visant à réduire le risque de suicide sur le rail belge. Prévu dans le cadre du nouveau contrat de gestion conclu entre l'Etat belge et Infrabel, ce plan établira une liste de lieux "sensibles” Un plan d'action sera établi en concertation avec les autorités compétentes. La SNCB disposera d'un délai de trois ans pour mettre en oeuvre ce plan : 74 tentatives et 93 suicides ont été constatés sur le rail belge en 2007. (Belga) . Voir Le Soir p 6 et La Meuse p 17 date 06.08.08
J'en remercie la Ministre.